Nous intervenons le 20 septembre au rendez-vous des données géographiques, les Geodatadays, qui se tient cette année à Nantes, pour présenter les nouvelles pistes d’utilisation de la cartographie en journalisme, sur une table ronde intitulée « La carte et au-delà : les nouveaux de de représentation et de mise en scène des geodatas ».
Ce sera l’occasion de rappeler qu’en dehors d’une poignée de médias (on pense aux excellentes équipes du Monde et du Figaro notamment) les cartes ne sont pas vraiment exploitées à la hauteur de leur intérêt en terme de source d’informations et de format narratif. Il existe pourtant beaucoup d’exemples d’usages remarquables des données géographiques dans les médias, et des formats narratifs cartographiques très réussis. Avec une mention spéciale pour le travail titanesque et toujours sompteux de Marco Hernandez au NYT.
Faire du journalisme avec des données géographiques, c’est souvent l’occasion de travailler en partenariat avec des chercheurs. Et c’est une bonne chose parce que ça ouvre notre profession à des pratiques propres au domaine de la recherche scientifique comme accepter les critiques de ses pairs, ou citer les travaux des autres.
On plaidera aussi en faveur de collaborations plus fréquentes avec les professionnels du design, afin de repenser la manière dont on diffuse l’information géographique auprès du grand public. Il ne suffit plus de laisser entendre que les lecteurs ne savent pas lire les cartes, ou qu’ils ne font pas l’effort de lire une légende. Nous sommes entièrement responsables de l’interprétation des cartes que nous produisons.
J’en profite enfin pour donner un aperçu des outils de traitement de données et de cartographie les plus couramment utilisés par les journalistes.